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Mobilité dans le parc social
7 % des ménages quittent le parc social chaque année
Chaque année, 10 % des locataires du parc social partent de leur logement. 30 % d’entre eux restent dans le parc social. Les autres le quittent, rendant possible l’entrée de nouveaux ménages dans le parc social.
La baisse de la mobilité observée depuis plusieurs années (de 10,3 % en 2015 à 9,7 % en 2018) est le résultat de la diminution de la mobilité au sein du parc social (passant de 3,2 % à 2,7 % sur la même période). La mobilité hors du parc social reste constante. La mobilité interne correspond à une réallocation des logements tandis que des départs effectifs du parc social permettent l’arrivée de nouveaux ménages dans le parc social. Ainsi, les capacités du parc social à accueillir de nouveaux ménages, grâce au départ du parc social d’anciens locataires, demeurent stables, voire augmentent légèrement en raison de l’accroissement du parc.
Plus les logements sont petits, plus la mobilité hors parc social est élevée. Le nombre de logements libérés est ainsi divisé par deux entre un T1 et un T5. Ceux qui déménagent à l’intérieur du parc social accèdent le plus souvent à des logements plus grands.
Par ailleurs, plus la tension sur le marché immobilier local est forte, plus la mobilité est faible : de 6 % en zone A bis, elle atteint 13 % en zone C. Elle diminue logiquement avec la taille de l’agglomération. Les déménagements au sein du parc social sont relativement plus élevés dans les zones détendues. La baisse de la mobilité depuis 2015 est plus forte également dans ces zones. Enfin, les départs du parc social sont relativement plus importants dans le sud de la France que dans le nord